0:22

je crois que comme

0:26

commissaire d’exposition notre travail a

0:31

un lien avec notre passé personnel et

0:34

dans mon cas étant l’enfant de parents

0:37

haïtiens qui dans les années 60 ont

0:39

déménagé à valence et à haïr donc la

0:43

république fédérale du congo où je suis

0:45

né et ensuite je suis arrivé à montréal

0:49

quand j’avais deux ans et demi et

0:51

d’avoir passé mon enfance à montréal

0:53

d’avoir grandi à montréal et puis

0:56

d’arriver à l’âge adulte où soudainement

0:58

les gens à 2 par la couleur de ma peau

1:02

commence à me poser la question d’où

1:04

venez vous quand pour moi je viens du

1:07

québec de montréal

1:08

donc ces questions là sont devenus

1:10

vraiment une des questions qui me

1:12

préoccupe mais qui m’intéresse aussi

1:13

parce qu’avec les changements

1:15

sociopolitiques que le monde a vécu

1:17

depuis disons les 20 dernières années

1:19

je me rends compte que je suis pas tout

1:22

seul dans ce cas là et qu’on est il ya

1:24

beaucoup de personnes qui viennent de

1:25

beaucoup de continents différents et qui

1:27

se posent les mêmes questions et qui

1:29

doivent gérer tous les jours cette

1:31

question d’appartenance d’identité et je

1:35

trouve que c’est pour moi c’est celle de

1:37

la vie aussi et xsara sarre en amont la

1:41

présence citoyenne où la présence dans

1:43

le travail artistique encore beaucoup

1:46

plus riche de réfléchir à ces questions

1:49

par le biais du travail des artistes qui

1:52

se pose ces questions là

2:04

je pense que le partir le parcours

2:08

six parcours jonché de hasard donc dans

2:12

mon cas j’ai étudié l’histoire de l’art

2:16

et la gestion des arts à paris et

2:19

ensuite je revenu au québec

2:21

et après c’est la nécessité de trouver

2:24

une plateforme un emploi ce qui m’a

2:27

amené à lennoxville où j’ai travaillé

2:30

pendant 8 ans et une fois étant à

2:33

lennoxville je pense que c’est la nature

2:35

de l’institution qui doit aussi qui va

2:39

avoir un impact sur le type de

2:41

programmation qu’on va faire parce que

2:42

programmé à lennoxville dans un cadre

2:45

universitaire et aussi par rapport à la

2:48

taille de l’université de la ville c’est

2:50

une chose différente que de programmer à

2:51

joliette ou programme à montréal ou même

2:54

à toronto

2:54

donc je pense que pour moi c’est

2:56

important de comprendre dans quel

2:58

contexte

2:59

on est surtout quand on dirige une

3:01

institution publique donc on a on à ce

3:03

devoir de comprendre le contexte dans

3:04

lequel on est ensuite de travailler de

3:08

réfléchir aux artistes de la région aux

3:10

autres artistes qu’on veut faire

3:11

intervenir et de voir comment tout ça en

3:15

robe et aussi par l’occ et les sujets

3:18

qui nous intéressent

3:19

personnellement comment tout ça doit

3:21

avoir une certaine cohésion pour pouvoir

3:24

apporter quelque chose au public

3:26

donc il ya une part qui est ou qui

3:28

représente mes intérêts personnels mais

3:31

en même temps on doit défendre une

3:32

institution il faut penser à

3:33

l’institution dans son contexte

3:44

moi je pense que le critique

3:47

rôle social à jouer dans le fait que

3:50

beaucoup de gens ont de la difficulté à

3:52

comprendre les oeuvres d’art à

3:54

comprendre les propos des artistes et je

3:56

trouve que cette mise en contexte est

3:58

extrêmement importante et qu’elle peut

4:00

être sur une multiplicité de formes

4:02

poète peut écrire sur la peinture d’une

4:05

manière totalement éloquente qui à

4:08

travers ses mots va faire vivre la

4:10

naissance de travail du peintre a de la

4:14

même façon que quelqu’un qui sait pas

4:16

qui se spécialise en psychiatrie ou en

4:18

philosophie peut écrire sur le travail

4:20

particulier d’un artiste qui va qui va

4:23

justement se préoccuper par un sujet qui

4:29

a un lien avec ces thèmes là ce qui veut

4:31

dire que surtout en art contemporain la

4:35

capacité que les critiques et les

4:38

auteurs ont d’apporter à la réflexion de

4:41

l’artiste puisqu’on travaille sur un

4:43

sujet contemporain qui a souvent à

4:46

différents angles de vue moi je trouve

4:49

que c’est là que ça rend le travail très

4:51

riche et aussi cette multiplicité de

4:53

voix qui est pas simplement basé sur les

4:56

d auteur ou des critiques qui vont qui

5:00

vont parler que dans le langage de

5:03

l’histoire de l’art ou de l’art

5:05

contemporain va je pense élargir la

5:08

réflexion sur le travail de l’artiste

5:20

pas toujours je pense qu’il ya des il ya

5:23

des oeuvres

5:24

je pense que par exemple par rapport à

5:26

l’art conceptuel souvent les gens

5:28

pensent que puisque c’est minimaliste et

5:31

conceptuel que ça doit une bouée

5:33

abstrait mais je pense que c’est le rôle

5:38

aussi des commissaires de soulever les

5:42

sujets parce que souvent surtout dans

5:44

les années 60-70 l’art conceptuel était

5:46

complètement relié à la politique et à

5:49

cette volonté d’exclure l’objet l’objet

5:51

matériel delà de la ram mais ça le

5:56

public en général le comprends pas

5:58

nécessairement donc et je pense qu’on

6:01

peut être politique sans avoir une

6:04

oeuvre qui est didactique et qui crie je

6:07

suis politique juste socialement engagé

6:10

et je pense aussi que à l’art je perds

6:14

la différence entre un documentaire et

6:16

une vidéo d’art ou à je sais pas moi une

6:19

photo de photojournalisme et une photo

6:22

en oeuvre d’art c’est qu’on doit

6:23

transcender le médium est transcendé le

6:26

message donc je pense que tout ne doit

6:28

pas être politique parce qu’on peut

6:30

aussi avoir ya des artistes qui qui

6:32

s’intéressent à la forme par l’élégance

6:36

du geste ou la beauté de la couleur ça

6:39

peut être basé avec avoir un regard sur

6:42

ceux politiques mais pas nécessairement

6:44

et donc je pense que aussi les artistes

6:46

il ya autant d’artistes et autant de

6:48

pratiques que ya d’humain et donc on

6:51

doit avoir une diversité une

6:52

multiplicité d’accent

7:05

être commissaire c’est chaud

7:08

vire donc il a le pouvoir de pouvoir

7:13

d’indiquer qu’il trouve cette oeuvre

7:16

importante mais je pense que ce pouvoir

7:21

ou cette valeur ajoutée est visible

7:24

qu’un petit groupe

7:25

donc ça veut dire les autres

7:27

commissaires les autres artistes les

7:28

critiques d’art les galleries les gens

7:31

qui vont vouloir voir une valeur ajoutée

7:33

dans ce travail là mais pour le commun

7:35

des mortels public lambda le travail du

7:39

commissaire il ne le voit pas et pour

7:43

marc pour ma part je pense que ça de moi

7:46

je vois mon travail cup

7:47

quelqu’un qui va amener les gens à voir

7:50

le travail des artistes

7:51

alors si on oublie ou si on ne connaît

7:53

pas du tout pour moi c’est ça me ça me

7:56

porte pas du tout ouvrage

7:57

et c’est là où la publication le

8:00

catalogue va permettre d’inscrire

8:01

l’action du critique d’art ou du

8:05

commissaire dans la le legs de la

8:09

pratique artistique de l’artiste

8:10

mais quant à moi tout ce que je fais

8:13

c’est m créer des opportunités pour que

8:17

les gens voient le travail des artistes

8:19

puisque moi je le vois déjà mais comment

8:22

l’amener à un public plus large

8:24

dans l’optique de créer ce moment 2

8:28

je sais pas de révélation qui va être

8:31

très personnelle entre la personne qui

8:33

va voir une oeuvre et qui va sans dire

8:35

que cette oeuvre leur parle

8:36

personnellement à différents niveaux

8:47

je pense que vraiment

8:49

c’est toujours surtout dans les expos

8:52

solo c’est toujours une conversation un

8:55

échange entre l’artiste et le

8:58

commissaire à ce qui veut dire que le

9:00

commissaire la première oeuvre qu’il

9:03

fait c’est de pouvoir proposer à

9:05

l’artiste de venir faire cette expo

9:09

mais ensuite il faut que l’artiste ait

9:10

envie de travailler avec ce commissaire

9:11

et donc pour que cet échange là se

9:14

mettre en place

9:14

je pense aussi que la confiance est

9:16

essentielle pour que chacun soit à

9:19

l’écouté de l’autre

9:20

des fois c’est le commissaire qui va le

9:23

commissaire ne peut en tout cas pour les

9:24

cantons train avec des artistes vivants

9:26

c’est très difficile de dictée sans que

9:29

l’autre soit prêt à accepter la position

9:33

d’une oeuvre le parcours d’une

9:35

exposition dont il ya constamment une un

9:38

rapport qui doit qui doit être mis de

9:40

l’avant et mais c’est sûr que quand on

9:44

parle d’une expo de groupe où on va

9:46

choisir les oeuvres différent de

9:48

différents artistes là disons que la

9:51

notion de sphère heures et peut-être

9:53

beaucoup plus évidente à

9:56

parce que à ce moment là c’est le

9:59

commissaire qui fait le choix de mettre

10:01

un x grecque

10:03

l’une à côté de l’autre créer un

10:05

parcours donc entre les deux ont fait

10:08

oeuvre mais une est peut-être plus

10:10

visible que l’autre à mais encore là

10:13

c’est ça dépend de qui regarde parce que

10:15

le public en général il va se dire oui

10:17

j’aime bien cet homme j’aime bien cet

10:18

autre là mais il va pas nécessairement

10:20

savoir où comprendre nous mêmes se poser

10:23

la question d’être critique par rapport

10:25

au choix du commissaire et moi je dis

10:27

toujours que quand un spectateur vient

10:30

voir une exposition la personne qui

10:33

portent le plus lourd fardeau d’après

10:35

moi c’est l’artiste parce que les gens

10:36

vont dire j’aime tel artiste ou j’aime

10:39

pas de l’artiste

10:40

il va pas dire j’aime quelques misères

10:41

ou pas tel comme ça parce qu’il n’a

10:43

aucune notion de ça donc au bout du

10:45

compte c’est toujours l’artiste qui fait

10:47

oeuvre à part ce que le travail du

10:50

commissaire c’est de supporter le

10:51

travail des artistes

10:53

mais encore là dans certains lieux ça va

10:56

être le travail du commissaire qui va

10:58

faire preuve et qui va être qui va être

11:02

le vecteur qui va porter le travail de

11:04

l’artiste

11:15

équilibre où cette équité ne doit pas

11:18

dicter tout mais doit être quelque chose

11:20

auquel on pense surtout quand on dirige

11:21

une institution publique donc de se

11:23

donner des hommes comme pour ma part le

11:27

père lequel un mandat national et

11:30

international donc ça ça devient quelque

11:32

chose auquel je dois me préoccuper

11:34

ensuite je dois penser homme-femme

11:37

autres ensuite à expo solo individuel

11:42

peintures sculptures vidéos

11:43

installations je pense qu’on se doit de

11:45

regarder une programmation et de faire

11:49

le point certains moments et désherbants

11:51

est ce qu’on a fait beaucoup beaucoup de

11:52

vidéos donc est-ce qu’on est il serait

11:54

peut-être temps de regarder la peinture

11:55

voir qu’est-ce qui se développe en

11:57

peinture et comment on peut en parler

11:59

dans un contexte différent et à ce

12:03

moment là

12:04

à l’intérieur c’est toujours dans une

12:06

institution publique je pense qu’on a ce

12:09

devoir de réfléchir à ces questions là

12:12

pour pouvoir amener encore une

12:14

programmation diversifiée parce que je

12:17

crois que en tout cas pour ma part

12:19

l’intérêt c’est que si un spectateur

12:21

vient voir une expo qui n’aime pas il a

12:24

le droit de pas l’aimer mais j’espère

12:26

qu’il reviendra voir la prochaine

12:28

exposition qui peut être va susciter un

12:32

intérêt pour qui est toujours cette idée

12:35

de revenir constamment et de

12:37

passablement venir voir une exposition

12:39

mais deux fréquenté l’institution pour

12:42

parce que je pense que quand on parle de

12:44

film ou de littérature il faut lire

12:46

beaucoup de livres pour savoir qu’on

12:47

aime tel type de littérature donc la

12:49

même façon d’en voir des expositions où

12:52

le travail d’artistes contemporains il

12:54

faut avoir beaucoup pour dire moi j’aime

12:55

j’aime la plus la vidéo

12:58

il ya de la musique où j’aime mieux les

13:00

vidéos qui fait un rapport avec avec le

13:03

théâtre où j’aime la peinture figurative

13:06

mais malgré le fait qu’on aime la

13:08

peinture figurative

13:09

j’espère que le spectateur va être

13:11

curieux pourront aussi aller voir de la

13:13

peinture abstraite parce que nos choix

13:15

et nos goûts évoluent aussi avec le

13:17

temps

13:28

il ya divers personnes qui portent leur

13:32

regard sur des oeuvres et on sait en

13:34

histoire de l’art qu’il ya beaucoup

13:36

d’artistes personne n’a porté aucun

13:38

regard 10 ans d’horreur et que plus tard

13:41

dix ans après vingt ans après où un

13:43

siècle après quelqu’un pour te regarde

13:46

donc ça dépensé dans le temps aussi donc

13:50

c’est sûr qu’une oeuvre et mise en est

13:55

active il faut que quelqu’un qui regarde

13:57

leurs mails ce regard-là peut être

14:00

simplement l’artiste et après il ya

14:03

aucun public qui le regardent ou est une

14:06

oeuvre qui qui qui tout de suite suscite

14:09

un intérêt mais commencer il peut avoir

14:11

un intérêt immédiat et après tomber

14:14

complètement dans l’oubli il ne jamais

14:18

ne jamais revenir à l’avancé

14:33

on le fait ici gr

14:36

une série qu’on appelle se dessine donc

14:38

chaque deux semaines on va inviter ça

14:40

peut être un philosophe

14:41

ça peut être un dramaturge ça peut être

14:43

un poète qui va venir qui va choisir une

14:46

oeuvre des expositions qui sont

14:48

présentés et cette personne parle de

14:51

l’exposition parle de l’oeuvre mais à la

14:53

lueur de son propos personnels

14:55

donc ça c’est des choses qu’on fait de

14:57

manière orale qui serait vraiment bien

15:00

qu’on trouve une façon de le faire aussi

15:02

de manière écrite pour justement nourrir

15:04

la réflexion et donner différents

15:07

différentes perspectives ou aux gens qui

15:09

s’intéressent au travail d’un artiste

15:20

cet équilibre là est nécessaire afin de

15:24

s’assurer que notre institution joue son

15:27

rôle et une programmation qui sont en

15:31

ligne directe avec son mandat donc ça

15:36

devient aussi disons ma responsabilité

15:38

en tant que directrice puisque j’ai la

15:40

responsabilité de la direction

15:41

artistique d’aussi suscité à travers mes

15:45

commissaires d’exposition de leur dire

15:48

bah il faudra aller voir le travail de

15:49

tel est l artiste est de s’assurer que

15:52

on réfléchit autant à au national et à

15:56

l’international et que ce national

15:59

englobe la hausse qu’on est situé à

16:02

toronto et quillan le blog aussi le

16:04

reste du pays et que de manière répétée

16:13

qu’on pense aller faire de la recherche

16:16

dans différents terrains pour montrer

16:19

des oeuvres différentes

16:32

j’ai pas de problème à

16:34

à croire et c’est vraiment ce que je

16:36

crois qu’on pourrait avoir un critique

16:41

d’art ou un historien de l’art qui je

16:45

sais pas dixième du japon et qui va se

16:48

reconnaître dans le travail d’un artiste

16:49

de montréal et qui va comprendre le

16:54

propos de cet artiste là malgré le fait

16:56

qu’ils sont à des kilomètres et des

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kilomètres et je trouve que ça ajoute à

17:00

la réflexion quand il ya un monde

17:01

extérieur qui vient et c’est pour ça

17:04

aussi qu’avec la globalisation et et 7,7

17:07

pouces et de l’avant que tout le monde

17:09

est à l’international c’est bien d’avoir

17:13

des gens différents endroits qu’ils

17:14

réfléchissent et qu’ils aient qui se

17:16

rend compte au mieux à mon dieu on est à

17:18

deux pôles différents et on pense la

17:19

même chose ou ou vos propos ont une

17:22

résonance par rapport à mon travail ou à

17:25

ma réflexion mais malgré le fait qu’on

17:27

soit jamais rencontré

17:37

moi je pense que quand je travaille très

17:39

proche

17:40

artiste c’est indéniable qu’à la fin du

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parcours il ya une certaine amitié qui

17:45

est développé par ce que une exposition

17:50

j’ai toujours l’impression que c’est la

17:51

mise à nu de l’artiste et donc la

17:56

plupart des artistes avec lesquels j’ai

17:57

travaillé sur des projets conséquents

18:00

il ya toujours ce lien d’amitié qui qui

18:04

se développe il faut faire attention

18:06

parce qu’il faut garder une certaine

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distance pour pouvoir dire non pouvoir

18:11

dire oui mais je trouve que c’est

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vraiment moi je trouve que c’est un lien

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de communication de partenariat des

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changes et donc je ne peux pas

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travailler avec des artistes que j’aime

18:26

pas sont pas gentils ou d’un salaire

18:29

tout à fait anodin mais si si j’aime pas

18:33

souvent ça devient très difficile pour

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moi et donc à ce moment là et là je

18:39

parle de moi personnellement ça veut pas

18:41

dire que il peut avoir un artiste avec

18:43

lequel je m’entends pas moi même mais je

18:46

peux le passé je peux dire un autre de

18:47

mes conservateurs ou quoi de bon vous

18:51

allez faire ce projet là et moi je

18:53

m’applique pas à ce niveau là mais là

18:55

quand je dis les propos que j’aime faire

18:57

c’est pour moi personnellement gaëtane

18:59

verna tous les artistes avec qui j’ai

19:01

travaillé il ya toujours eu il ya un

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respect ya il ya aussi je me sens

19:06

toujours chanceuse qu’ils acceptent de

19:08

travailler avec moi je ne vois pas de la

19:10

perspective que c’est moi qui qui qui

19:12

dirige tous et il accepte d’entrer en

19:14

communication avec moi et c’est pour ça

19:16

que je trouve que c’est ce côté

19:18

personnel et ce rapport humain parce que

19:20

à travers ce travail là on se parle de

19:23

nos vies nos parents toutes les

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influences qui qui qui sombre qui sont

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qui s’insère dans le travail de

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l’artiste sont mises à nu donc voilà

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