Sylvie Cotton

2014

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Introduction
Introduction
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Introduction

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Comme artiste, qu’attendez-vous d’un commissaire?
Comme artiste, qu’attendez-vous d’un commissaire?
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Comme artiste, qu’attendez-vous d’un commissaire?

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Quelle est la nature de la relation artiste-commissaire ?
Quelle est la nature de la relation artiste-commissaire ?
1:14

Quelle est la nature de la relation artiste-commissaire ?

1:14

Le commissaire joue-t-il un rôle actif dans vos expositions?
Le commissaire joue-t-il un rôle actif dans vos expositions?
3:50

Le commissaire joue-t-il un rôle actif dans vos expositions?

3:50

Laissez-vous une place au commissaire dans vos expositions?
Laissez-vous une place au commissaire dans vos expositions?
6:10

Laissez-vous une place au commissaire dans vos expositions?

6:10

La présence d’un commissaire auprès de l’artiste est-elle rassurante?
La présence d’un commissaire auprès de l’artiste est-elle rassurante?
6:55

La présence d’un commissaire auprès de l’artiste est-elle rassurante?

6:55

L’artiste apprend-il quelque chose du commissaire?
L’artiste apprend-il quelque chose du commissaire?
8:34

L’artiste apprend-il quelque chose du commissaire?

8:34

Serge Murphy coordination, recherche et entrevues
Serge Murphy coordination, recherche et entrevues
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Serge Murphy coordination, recherche et entrevues

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Comme artiste, qu’attendez-vous d’un commissaire?

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j’ai eu des expériences différentes

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puis je dirai ce que j’ai comme attentes

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si ça peut être conscient ou inconscient

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flou précis je sais pas exactement mais

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parce que je me suis jamais posé la

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question comme tu viens de me la poser

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mais je dirais

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une rencontre livrée rencontre c’est à

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dire de passer du temps ce n’est pas

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juste s’occuper du projet dans son

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dans sa dimension matérielle mais aussi

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de passer du temps de discuter de se

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montrer de se dévoiler

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merci comme c’est vraiment qu’on peut

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je pense donner ou offrir quelque chose

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qui va être

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bon on va sentir une complicité qu’ils

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pensent

Quelle est la nature de la relation artiste-commissaire ?

1:20

une association une association

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temporaire

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mais qui fait qu’on peut aller plus loin

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avec les commissaires ou dans un autre

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type de projet on doit faire comme on

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fait habituellement comme les gens ont

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fait précédemment etc mais je pense que

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ça peut être intéressant de voir

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justement de se poser la question qu’est

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ce qu’on veut dans cette rencontre là

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qu’est ce qu’on veut offrir aux gens

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parce que ça va finir par quelque chose

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qu’on va offrir au public forcément et

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j’ai vécu ces dernières années justement

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une belle rencontre une belle relation

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avec nathalie de blois qui quittent

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historienne de l’art on a fait ce petit

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livre ensemble je voulais le montrer

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parce que ça a été justement une

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rencontre intime différent de ce qu’on

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pouvait

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s’attendre à produire ensemble puis

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c’est pas ce qui était prévu au début au

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début le canevas est assez traditionnel

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à dire une historienne de l’art qui va

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se pencher sur mon travail puis qui va

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en dire certaines choses

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mais le projet rapidement pris une

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dimension plus profonde plus intimes on

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est devenu des amis même dans ce

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processus là alors qu aux dépens de des

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connaissances puis on est devenus

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complices extrêmement complice et à

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partir du moment où ça a paru cette

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profondeur loupé cet engagement le jeu

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finalement je lui proposais

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naturellement que alors qu’elle allait

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se pencher sur mon travail moi j’allais

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me pencher sur elle aussi donc à la fois

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à l’aller parler de mon travail puis moi

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j’allais

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fouiller dans sa vie de commissaire puis

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dans ce livre l’aube est justement on

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voit les deux côtés

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ça peut aller jusqu’aux l’eau et

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pourquoi pas plus encore je sais pas

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je trouverais ça intéressant de travail

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avec quelqu’un d’une culture de façon

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plus approfondie

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il sans doute que ça prendrait

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plus de temps

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peut-être justement pour se donner de

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l’espace pour rencontrer nos univers

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différents peut-être que c’est un peu

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aussi

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une illusion de penser qu’on essaie de

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faire

Le commissaire joue-t-il un rôle actif dans vos expositions?

3:54

encore là ça dépend des projets ça

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dépend des personnes c’est pas tout le

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monde que le goût de s’aventurer dans

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une rencontre plus

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profond depuis c’est pas tout le monde

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que le temps non plus alors ça c’est un

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autre chose on est tous très occupés on

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est tous très engagé dans ce qu’on fait

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mais j’ai un autre exemple d’un travail

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que j’ai fait avec des amis artistes qui

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touchait le commissariat puis justement

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on a amené la notion de commissariats

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dans un nouvel espace des changes et si

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avec

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donc deux autres artistes martin

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dufresne et carl bouchard donc on était

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trois et on se connaît depuis très

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longtemps on a vu nos packs opus no ono

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cheminement se développer à la vie notre

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travail se manifester au fil des années

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on sait accompagner là dedans est ce

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qu’on a fait c’est un projet qu’on a

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appelée mathématiques et qui est basée

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sur une mathématique à 3 mais aussi sur

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une thématique d’où le titre le genou

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qu’on aime beaucoup tous les droits et

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donc chacun a été le commissaire des

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deux autres dans un projet où on a à la

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fois choisi des oeuvres qui existait

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déjà puis on a commandé des nouvelles

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oeuvres aussi et on s’est accompagné un

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peu comme tantôt avec nathalie de blois

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on a fait notre projet de livre sur des

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années avec calais martin on a fait un

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projet comme ça que duré trois quatre

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ans à partir de la conception jusqu’à la

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présentation qui a fini en exposition

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et ça a été vraiment un plongeon dans le

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travail d’équipé le travail collectif

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mais aussi vous savez je trouve que

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souvent on est dans les vernissages pont

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par le pôle isr ou entre amis on est des

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artistes l’on parle pas toujours on

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parle de notre travail ne parle pas de

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celui de l’autre

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puis le dans ce projet là on a vraiment

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plongé pour parler du projet d autres

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commenter leur travail comment on reçoit

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ce travail là depuis des années

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comment on le voit qu est ce qu on en

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perçoit on on perçoit des choses

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erronées des choses que l’autre avait

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peu vu aussi donc c’est entre nous st

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très intéressant

Laissez-vous une place au commissaire dans vos expositions?

6:16

oui oui je vais laisser de la place aux

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commissaires dans l’exposition

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mais ce que l’image qui me vient c’est

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nathalie de blois encore une fois qui

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est dans la cellule de prison que

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j’occupais à l’ancienne de prison du

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musée et je faisais du temps là donc

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j’ai du temps pour rien faire ou pour

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accueillir des gens pour y faire avec

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eux

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puis un jour elle est venue puis elle

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s’est étendue sur le le petit luca

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visant la cellule puis moi je suis sorti

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donc elle le primat plein pendant une

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heure environ et puis ça j’aime bien sûr

La présence d’un commissaire auprès de l’artiste est-elle rassurante?

7:00

oui moi j’aurais oui parce que c’est la

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personne qui nous a invités

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si cette personne là m’a invité là ça

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dépend des situations ça peut être pour

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une exposition collective une exposition

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est usuel pour un projet

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bon plus ou moins important ça dépend

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mais c’est la personne n’a pris la peine

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de m’inviter de me choisir dans un sens

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je vais m’attendre à ce que sa présence

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soit

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engagée importante je veux aimer ce que

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ce soit là parce que parce que j’aime

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penser que mon travail lui importe que

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mon travail lui plaît que mon travail

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libère fait que je voyais mes sauts que

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la personne soit l’homme aime prendre

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des décisions avec moi oui

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ben c’est sûr que dans le milieu d’art

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contemporain d’art actuel il ya des

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vedettes et des commissaires vedette

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fait que sans doute que d’être choisi

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par un ian wood ou bep maintenance des

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moyens nouveaux mais oui c’est un doute

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que ça peut faire paraître aux autres de

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l’extérieur que peut-être l’artiste dans

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une démarche plus importante qu’un

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artiste qui a été choisi par cette

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personne là que du pouvoir quel un

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discours qu’on écoute etc mais ça c’est

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un

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ton apparence puisque en réalité non

L’artiste apprend-il quelque chose du commissaire?

8:38

oh bah oui on apprend quelque chose de

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tout le monde mais quand on travaille

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plus près avec quelqu’un on apprend

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quelque chose cette personne puis j’ose

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espérer l’inversé aussi parce que c’est

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aussi billy rencontre c’est de se donner

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quelque chose qu’on va retenir quand

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vous ramener après ça dans notre propre

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univers

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encore l’offre faut être disposés puis

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ouvert puis ouvert des fois des choses

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pour facile parce que tu as plus de

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travail de près dans n’importe quel

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secteur d’ailleurs plus haut

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on s’expose sans genoux

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rencontrer des

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vanités des obstacles ou des

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fois même des conflits

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mais ça peut être intéressant

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justement ça peut être un matériau de

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rencontre intéressant j’en ai un

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obstacle en ce moment avec avec c’est à

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dire que un commissaire et moi en ce

9:37

moment on a un obstacle avec

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l’institution mais on a pas d’obstacle

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entre nous donc on va trouver une

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solution ensemble

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puis on s’est rendu compte à quel point

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on était sage dans cette façon-là de fer

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pi 2 po je demande se réduire puis

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vouloir quelque chose qui peut pour que

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ça marche pas comme prévu donc vous

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faire un gros changement puis on va

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faire le virage ensemble saucisse c’est

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justement quand je parlais tantôt de

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complicité ça me semble être vraiment un

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bon exemple de comment on peut

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travailler ensemble parce que les

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parfois les artistes ont ce camp on

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amène une heure dans une console une

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oeuvre de notre atelier pour la mène il

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ya

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un dévoilement qui se fait

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c’est comme un peu

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gênant sa vie de sa vie nous tirer vers

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sa demande d’offrir quelque chose on a

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peur du jugement ne peur de se dévoiler

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bon même temps on en arrache l’oeuvre de

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son contexte de création mais aussi les

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commissaires ou les galeristes

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choisissent des artistes mais aussi il

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on parle aujourd’hui vernissage les gens

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reid qui est peut-être pas ça les

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autopsies ils sont susceptibles de

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recevoir des critiques des députés

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jugement ils peuvent se sentir

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vulnérable si je veux dire c’est que

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juste les artistes qui sont vulnérables

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je crois de présenter leur travail je

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pense que les comme sap les galeristes

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aussi ils vivent ce phénomène l’eau

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