Marie-Ève Beaupré

2014

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le travail du commissaire s’inscrit je

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crois dans un travail d’un double récit

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au sens où le commissaire d’une part à

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travers le médium de l’exposition va

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travailler à opérer une sélection

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surtout quand ils travaillent à des

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projets d’ordre

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rétrospective monographique ou

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thématiques donc il va opérer une

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sélection en vue de construire

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effectivement un récit parce qu’on sait

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qu’une exposition est une construction

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dans le sens où aussi l’histoire de

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l’art est une construction donc quand je

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parle d’un double récit on a une

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conscience dans le micro dans le très

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près de l’objet et expositions on sait

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qu’il ya un premier rapport

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mais on sait toujours que l’expo est une

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manière de laisser une trace une trace

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dans une histoire qui la dépasse dans la

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grande histoire de l’art donc à la fois

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construction d’un récit à travers la

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peau de cette histoire celle du hasch

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minuscule et qui est toujours au pluriel

1:21

mais coup si l’exposition s’inscrit dans

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la grande histoire avec un h majuscule

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qui ne s’accordent pas

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sur ma table de chevet j’ai un ouvrage

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non pas que j’y adhère complètement mais

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je trouve qu’ils proposent de très très

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bonnes pistes pour répondre à ce type de

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questions c’est l’ouvragé de nathalie

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heinich face à leurs contemporains mais

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c’est une toute petite plaquette qui

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s’intitule lettre un commissaire puis

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dans cet ouvrage en tant que jeune

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commissaire cet ouvrage auquel je me

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suis référé g j’ai toujours été

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très réactives face à la réflexion ou

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c’est seulement donc c’est qu’à

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simplement regarder les objets selon

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elle qu’à simplement regarder les images

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on y verrait rien ce qu’elle affirme

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c’est qu’il n’y a pas quelques que s’il

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n’y a pas quelqu’un pour nous prendre

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par la main l’objet l’oeuvre cet objet

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là en lui même ne serait que l’

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enveloppe de ce qu’ils aient une

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enveloppe comprendrait pour l’être alors

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qu’on ne pense même pas à l’ouvrir on la

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regarde en attendant que du sang soo de

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l’émotion se dessine jusqu’à qu’on

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comprenne qu’il nya qu il ya quelque

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chose à ouvrir et pour comprendre cela

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il faut quelqu’un

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lorsque nathalie à une lettre affirme

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ceci elle exprime que d’une part ce

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serait avec la rencontre des artistes p

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à l’intégration d’un réseau qu’on

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pourrait vraiment que pourrait se

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dévoiler une véritable expérience mais

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je trouve j’ai beaucoup de difficulté

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avec le seulement dans sa phrase au sens

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où je ne pense pas que les objets ne

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sont pas que l’objet du regard mais

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seulement le passeur à vrai dire ça

3:14

serait ça serait de mettre de côté toute

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une part d’imagination ce serait de

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mettre de côté beaucoup trop je pense

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par rapport au rapport à l’objet et si

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je peux me permettre une réflexion en

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lien avec avec ce regard là où l’oeuvre

3:31

ne serait qu’un objet de passage non

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seulement ça me semble presque

3:35

utilitariste mais il faut dire que une

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réflexion comme celles de natalia et

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nietzsche à s’inscrit dans une époque

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qui est celle que nous connaissons

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contemporaine qui est défini comme où on

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définit les objets d’art comme ayant la

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médiation est aigri ans l’oeuvre

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il faut dire que cette pensée là en

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réseau l’importance de ce réseau pour

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l’inclusion des oeuvres puis leur

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nomination comme tel mais c’est une

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pensée qui est étroitement lié

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je pense à internet on sait que le

4:11

passage du moderne ou contemporain

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coïncide au tournant des années 50 avec

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la réflexion sur la réseautique ou de

4:20

plus en plus les expérimentations au

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cours des années 60 avec plusieurs

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artistes mais on sait que ces gens-là

4:27

déjà réfléchissait à l’interaction et

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j’ai l’impression que le développement

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d’outils comme internet et le

4:34

développement de la pensée en réseau est

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tellement fortement ancrée dans le

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subconscient qu’on a tendance à définir

4:41

certaines oeuvres ou définir notre

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époque de production comme étant

4:44

essentiellement en appartenance au

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réseau

4:55

réfléchir à la position du commissaire

4:58

le site suivant dedans ou dehors me rend

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mal à l’aise parce que on est beaucoup

5:04

trop près d’une métaphore de la porte

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ouverte ou fermée quand on a cette

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métaphore qui est à l’image même du

5:12

réseau informatique où on a un circuit

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on aurait donc une structure qui relie

5:18

des éléments où on a des points de

5:21

jonction des points de passage dire que

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le commissaire est à l’intérieur ou à

5:25

l’extérieur

5:26

je pense que son rôle doit être oui à la

5:29

fois d’être conscient de ce réseau de

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cette présence mais aussi d’être capable

5:36

non pas d’en faire abstraction parce que

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ce serait utopique de penser que c’est

5:41

complètement possible mais ont le devoir

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d’être relayeur du micro au macro ou

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sens où quand il fait une sélection

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quand il travaille quand ils opèrent des

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choix il est conscient d’un ensemble qui

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constitue le champ de l’art et sebourg

5:55

duel très bien abordé mais il doit quand

5:57

même faire l’effort de de prendre un

6:01

recul est d’être conscient que on

6:03

réfléchit les oeuvres d’art dans

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l’époque aujourd’hui beaucoup en

6:07

fonction de ce réseau mais que à plus

6:10

grande échelle dans l’histoire à la

6:11

limite il y en a toujours eu un

6:12

peut-être n’at-elle pas pris autant de

6:14

force mais quand même on doit toujours

6:17

faire l’objet est l’étude des oeuvres et

6:20

leur sélection et la construction donc

6:22

de l’histoire à travers l’histoire des

6:24

expositions en essayant plus possible de

6:26

se reculer de ce pied en regardant

6:27

quelque chose qui serait comme le meta

6:29

system comme une position aussi

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d’historiens qui fait le relais au micro

6:34

macro et qui tente de placer les

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éléments oui en étant conscient un pied

6:39

dans son époque mais en tentant de

6:40

comprendre un peu de recul

6:50

par le bien du médium exposition bien

6:54

qu’il considère l’exposition comme un

6:55

médium je ne crois pas que le

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commissaire où je n’ai pas la prétention

7:00

de faire oeuvre à travers un processus

7:03

d’exposition je me donne personnellement

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le mandat dans le cadre de leur actuel

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d’aidé aux conditions d’existence de

7:12

production et de réalisation des oeuvres

7:14

dans un contexte de sélection en vue de

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constituer une exposition donc

7:21

d’assemblage

7:22

ce travail d’assemblage c’est un travail

7:25

oui de médiation l’objectif est de

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rendre le casse les objets et de créer

7:30

des échanges entre eux dans un espace

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physique

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l’objectif est de créer des baies au

7:37

savoir à la documentation

7:40

au rayonnement d’un travail qu’on croit

7:43

pertinent à diffuser dans une époque

7:46

mais je ne considère pas faire oeuvre à

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travers cela j’aide les conditions de

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production des oeuvres

8:01

le pédagogue et

8:03

ni comme une personne qui prend part au

8:08

savoir dans sa diffusion dans sa

8:11

médiation donc c’est sûr que comme

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commissaire le travail oui en ayant un

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de pédagogue fort important parce que

8:19

l’objectif quand même et de et de

8:22

partager

8:25

toutefois les figures de l’artiste sont

8:28

nombreuses les communes les figures du

8:30

commissaire le seront tout autant et je

8:32

pense que le rapport à la pédagogie ou à

8:35

la constitution d’en savoir la

8:37

transmission de la connaissance et une

8:39

est une des figures

8:42

que doit toujours avoir à l’esprit le

8:45

comme ça d’un cadre de son travail

8:52

c’est drôle parce que dans le jargon

8:54

muséale quand on monte une exposition

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ont souvent fait des 11 10 il faut avoir

8:59

des clés de lecture il faut quelqu’un on

9:01

présente les grandes oeuvres du conte un

9:03

homme comme on peut lire highlight dans

9:04

l’expo il faut qu’il y ait des pistes de

9:07

lecture qui vont alimenter le regard de

9:09

du public et je pense que c’est un

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mauvais termes que d’utiliser cette

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expression là parce que clés de lecture

9:17

ça nécessite un ver ont fait que c’est

9:20

quand même assez en revenir à l’idée ou

9:22

l’oeuvre serait la vraie abstrait dans

9:26

le relais d’informations entre des

9:28

personnes et pour qu’il y ait le relais

9:30

fouquet le passeur et que le passant lui

9:33

ai les clés de la lecture et sa

9:35

verrouille la chose à arles il

9:37

tristement hermétique la circulation de

9:41

la réflexion autour des oeuvres d’art

9:43

donc même si c’est vraiment dans le

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jargon il faut qu’on cherche un molosse

9:47

faut qu’on en trouve un nouveau parce

9:49

que oui il faut absolument partager le

9:53

plus possible et connaissance parce que

9:55

quand on est commissaire indé travail

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c’est de voir c’est de regarder le plus

9:59

grand des échantillonnages d’objets

10:01

possibles pour être capable de un micro

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avoir des codes exemple mais capable de

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faire un recul puis de se dire dans une

10:07

perspective d’ensemble oui on peut

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admettre ce admettre certains faits donc

10:12

comme le métier est celui de regarder

10:14

c’est sûr que dans l’ensemble d’une

10:16

salle on va être la personne qui voit

10:17

posséder le plus d’informations pour

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justifier toute la mise en espace et il

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faut être le plus généreux par rapport à

10:24

ces observations là parce que on sait

10:26

très bien que le public voit accorder

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une partie de son temps libre à la

10:30

lecture des oeuvres et donc et donc on

10:33

doit être généreux puis transmettre le

10:35

plus possible des recherches mais ces

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recherches là il faut au sol il faut

10:39

arrêter de les appeler comme

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des clés de lecture

10:50

pour qui écrit temps lorsqu’on écrit

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pour l’art contemporain

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plusieurs personnes plusieurs mandats et

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si c’est ce qui justement fait en sorte

11:01

que au niveau de la production des

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écrits c’est foisonnant on parle d’un

11:07

échantillon de l’échantillon riche on va

11:10

écrire à la fois

11:13

par conviction d’avoir une parole une

11:17

voie pertinente dans la salle de la

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chorale l’histoire de l’art donc on

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écrit par conviction

11:25

par conviction d’avoir quelque chose à

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partager de pertinent en lien avec nos

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recherches on écrit donc oui parce qu’on

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a confiance en la parole donc on écrit

11:35

aussi pour soi d’une part on écrit pour

11:38

l’artiste est ce qu’on écrit pour

11:40

l’artiste on est dans un dialogue avec

11:42

l’artiste c’est là où se construit la

11:45

matière qui va être intéressante ensuite

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embarqué dans la petite valise qui va

11:51

accompagner l’oeuvre en cours de

11:53

diffusion

11:53

on va écrire on va écrire pour

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documenter on va écrire pour le public

11:59

ils sont tellement larges les intentions

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sont si nombreuses

12:04

tant qu’on écrit parce qu’on sent qu’on

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a quelque chose d’intéressant à l’essai

12:09

en thrace

12:10

comme témoin à ce moment le faut

12:13

continuer à écrire

12:24

réfléchir sur l’art

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chose une chose qui est

12:28

qui est très personnel

12:31

écrire sur l’art nécessairement une

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dimension où une portée sociale je pense

12:36

parce que c’est cette réflexion c’est

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cette pensée c’est cette mise en

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connaissant ce qui devient parole

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publique qui devient traces

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qui peut être partagée

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qui va avoir une pérennité

12:51

donc nécessairement écrire

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écrire c’est avoir conscience d’un

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partage d’information d’une forme de

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mise en commun aujourd’hui même

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mais qui peut être se reconstitue t il

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faut le souhaiter comme commissaire

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comme historien qui vaut laisser trace

13:11

qui va témoigner d’un moment de

13:13

contemporanéité mais qui va être lu à

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travers le temps qu’ils vont être

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interprétés donc oui ça ne porte et

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sociale et d’un acte stones ac de

13:22

partage

13:30

l’artiste interfax 1 est un acteur

13:33

participe changement social par le

13:37

médium les oeuvres sa production le

13:41

commissaire lui entre comme ma

13:42

conception du commissaire c’est d’avoir

13:45

un pied en arrière non pas d’être passif

13:47

pour autant mais je crois que il doit y

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avoir quand même un certain devoir de

13:53

réserve

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parce que c’est beaucoup dans

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l’observation dans le regard critique

14:01

c’est dans le recul qu’on peut le mieux

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à me prendre non pas de prendre position

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mais appuyé est

14:10

sélectionné en vue de laisser ou d’aider

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à ce que soit laissé de bonnes traces

14:16

pour l’histoire je ne crois pas que a

14:19

priori le premier mende du comme ça soit

14:23

de se présenter comme acteur social

14:28

puis en même temps de par l’acte

14:31

d’exposition on est tout à fait

14:33

conscient que laisser une trace dans un

14:36

court terme sera une inscription dans

14:38

une visite dans une plus grande échelle

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la perspective l’histoire et donc on va

14:42

participer à la lecture mais c’est pas

14:45

dans la quotidienneté que ça doit soir

14:48

mais plutôt dans une plus grande portée

14:51

de vue

14:58

écrire sur l’art c’est farid

15:01

cherche

15:02

à faire de la recherche c’est le propre

15:05

du commissaire dans le sens où comme

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sarah sa liste de verts qui participent

15:09

de son emploi de ski qui circonscrivent

15:12

son métier voire analysé

15:16

réfléchir

15:18

canaliser

15:20

ce cd verbe actifs cédés verbe qui

15:24

active le métier du commissaire donc

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un commissaire c’est un être qui est

15:30

perméable c’est un être qui une personne

15:34

qui

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cumule inventorie

15:38

classifie documente

15:41

c’est comme s’ils le propre des verbes

15:44

d’action réfère évidemment au champ de

15:47

la recherche donc aux champs du savoir

15:50

par la production de savoirs au moins de

15:53

ces recherches donc oui écrire sur la

15:55

voie c’est sûr que c’est ça participe

15:58

d’une écriture savante mais mais

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toujours je pense qu’il faut se faire un

16:02

devoir

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d’empathie envers le public qui lie

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puisque le public n’est pas n’est pas

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que le miroir de ceux qui pratiquent le

16:12

métier on parle toujours des publics

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puis même si je sais que ça c’est du

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jargon qui est dans qui est très très

16:20

important pour toute étude sur muséal

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son art vie en réseau quand même il faut

16:27

être très généreux je trouve lorsqu’on

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écrit sur l’art et mais tout est dans

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tout et dans le partage

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