[Pdmtl] [electronix] Sondage du CALQ: soutenez l'open-source

[Alexandre Quessy]

Bonjour tout le monde!

Le 17 mars 2011 11:47, Jean-Michel Dumas <jm.dumas at gmail.com> a �crit :
> Par contre, ce qui est int�ressant, c'est d'essayer de trouver quel serait
> l'int�r�t du CALQ � offrir ce qu'il n'offre pas encore. C'est l� qu'on peut
> les convaincre d'accorder de l'importance au Libre je crois. Les quatres
> points qu'Alexandre Quessy am�ne sur la page de la SAT constituent un bon
> point de d�part mais est-ce que �a touche le CALQ? Sinon, comment toucher le
> CALQ?

Voici mes quatre points traduits pour vous.

Quelques avantages concrets de d�velopper un logiciel libre:
 1) Des collaborateurs peuvent l'utiliser, l'�tudier et le modifier.
Plus de gens peuvent le tester.
 2) Il est facile de distribuer un logiciel libre sur des syst�mes
d'exploitation libres, comme Debian GNU/Linux. Cela facilite le
d�ploiement.
 3) Cela le rend facile � modifier pour des usages futurs, ou des
syst�mes d'exploitation qui n'existent pas encore. Cela signifie
qu'une oeuvre num�rique faite uniquement de logiciels libres pourrait
fonctionner encore dans un futur lointain. (alors qu'il est impossible
de l'affirmer dans le cas du logiciel propri�taire)
 4) Les autres programmeurs sont plus enclins � aider quand nous
travaillons sur du logiciel libre.

Le point #3 est particuli�rement important pour moi. La p�rennit�, �a
a de la valeur.

J'y ajouterais un cinqui�me point, � savoir:
 5) En utilisant du libre, l'artiste peut comprendre et
potentiellement modifier l'enti�ret� de la partie logicielle de son
oeuvre. Cela lui donne une plus grande ma�trise de ses outils.

Et un sixi�me:
 6) La transparence dans un proc�d� permet de contribuer � la
connaissance pratique dans un domaine.

Ce sixi�me point fait qu'une oeuvre faite avec uniquement du libre
m'int�resse plus qu'une faite avec uniquement du propri�taire, parce
qu'elle contribue effectivement au domaine de la pratique des arts
num�riques.

Encore une fois, cela peut para�tre radical, mais un logiciel
propri�taire est radicalement non-libre. C'est radical, �a aussi! Ce
qui est vu comme radical aujourd'hui (le libre) �tait la norme dans
les ann�es 1960-1970, et le sera probablement � nouveau vers 2020.
Voir � ce sujet l'histoire de Richard Stallman au d�partement
d'intelligence artificielle du MIT:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stallman

L'argument #1 de ceux qui veulent faire de l'argent avec le logiciel
propri�taire est aussi un tr�s bon argument pour que les utilisateurs
choisissent plut�t une alternative libre : la "barri�re � l'entr�e"
d'un logiciel propri�taire nous demande de payer une licence pour
lever cette barri�re. Un logiciel libre n'a pas de telle barri�re
artificielle. Il n'y a en th�orie pas de raret� dans le monde
num�rique: ce ne sont que des bits!

En vrac:
L'usage de formats ouverts facilite la p�rennit� des donn�es, et
l'interop�rabilit�.
(le d�bat des formats ouverts en est un autre, mais hautement reli� �
celui du logiciel libre)

De plus, si on parle de libre, il faudrait �galement mentionner
l'int�r�t suppl�mentaire que peut susciter les licences copyleft. Des
licences comme la GPL et la LGPL contraignent � ce que toute
modification qui soit apport�e � un logiciel soit partag� � son tour,
si l'on distribue ledit logiciel. Il en r�sulte que si l'on publie un
logiciel sous licence copyleft, personne ne pourra en faire de d�riv�
propri�taire. Cela n'est pas le cas pour les licences non-copyleft,
comme la licence BSD. L'int�r�t de ceci? Si je rend mon logiciel
copyleft, je peux m'attendre � ce que ses d�riv�s soient libres.

Et que dire des licences libres pour le contenu artistique? Pour moi,
l'int�r�t est aussi �vident, mais moins crucial, car il est possible
de remixer un document audio-visuel sans en avoir le code source,
alors que c'est impossible dans le cas d'un logiciel.

Bon, j'ai d'autres trucs � dire, mais je continuerai plus tard. :) R�actions?
A+,
-- 
Alexandre Quessy
http://alexandre.quessy.net/