[Pdmtl] intervention sur la lettre au calq

[Jean-Noël Montagné]

Salut à tous

Je suis un peu de loin votre travail de 
rédaction, mais j'ai commencé à y jeter un oeil 
de plus près. Puis-je faire quelques remarques ?
J'ai regardé un peu la bio de votre cible, 
(économiste, gestionnaire de fonds publics, 
directeur culturel) et essayé de me mettre à sa 
place.


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Je suggèrerais les points suivants, intégrez-les si vous le souhaitez.

-couper l'historique " militant" de GNU dans les 
paragraphes 2 et 3, et le remplacer par des 
exemples connus

-respécialiser les phrases du paragraphe 5, présenter un peu plus PD.

-rajouter un point dans l'alinéa 2 du parag 6.

-rajouter des titres aux paragraphes pour aérer la lecture.







Proposition à la place de 2 et 3:

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Les logiciels libres ont fait leur apparition au 
début des années 80 avec la création par 
l'informaticien Richard Stallman, de la première 
license libre Gnu: en moins de trente ans, les 
règles de transparence du développement, de 
gratuité, de création et de gestion 
communautaires, ont fait émerger des centaines de 
milliers de logiciels et de projets, qui équipent 
des milliards de matériels sur la planète.

La fonctionalité, la fiabilité et la qualité des 
grands logiciels libres leur ont assuré un succès 
mondial: faut-il encore citer que 60 % des 
serveurs Web de la planète tournent sous OS libre 
ou que Google a choisi le logiciel libre pour son 
OS Android pour les tablettes, les smartphones et 
autres électroniques d'aujourd'hui et de demain ?


(sources : http://news.netcraft.com/archives/category/web-server-survey/
et http://source.android.com/index.html )

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Corrections et précisions à la place de 5:

Dans le milieu artistique, les logiciels libres 
ont pris une ampleur considérable, à commencer 
par le logiciel de programmation et de gestion 
d'événements multimédia interactifs PURE DATA , 
conçu en 1996 par l'inventeur du célèbre et 
coûteux logiciel propriétaire MaxMSP, désirant 
réécrire entièrement le code sous licence libre. 
Ce logiciel comporte désormais plus de 5000 
outils destinés au texte, au son, à l'image, à la 
video, à la 3D, aux réseaux, aux protocoles 
scéniques, aux matériels fixes et embarqués, à la 
robotique et aux mondes virtuels. Il ne cesse de 
progresser, notament grâce à des travaux 
personnels d'artistes, mais aussi des 
contributions universitaires ( cf IEM: Institute 
for Electronic Music and Acoustics, Université de 
Graz, Autriche)

Ce logiciel gratuit composé et amélioré par une 
communauté mondiale de développeurs et 
utilisateurs-artistes, est désormais un standard 
bien plus ouvert et créatif que son clone 
propriétaire. Outre ce dernier, plusieurs 
logiciels libres généralistes ou spécialisés dans 
un médium ont fait leur apparition dans les 
dernières années et sont utilisés par des 
artistes professionnels: Processing, Arduino, 
Blender, GIMP, Audacity, Ardour, Toonloop, 
Gephex, Freej etc. et sont tous intégrés dans des 
distributions Linux spécialisées dans la création 
numérique multimédia intègrent comme Ubuntu 
Studio ou Pure Dyne.

Ces logiciels sont utilisés par les artistes car 
ils sont à la fois gratuits, performants et 
faciles d'utilisation. Parce qu'ils sont ouverts 
et souvent documentés dans de nombreuses langues,
  (par ex: http://fr.flossmanuals.net/Puredata/Introduction )
ils facilitent leur appropriation par les 
artistes et favorisent la recherche et la 
création de nouvelles formes d'art. De plus en 
plus d'artistes intègrent également dans leur 
pratique artistique le développement de logiciels 
et de matériaux libres: ils créent leurs propres 
outils plutôt que de travailler avec des outils 
déjà existants.


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Addendum pour l'alinéa 2 du paragraphe 6:


En investissant dans le développement d'outils 
libres, on redistribue dans le milieu artistique 
la plus-value générée par ce développement plutôt 
que de le remettre à des compagnies privées. Par 
exemple, au lieu de payer une license 
d'utilisation pour un logiciel tel que 
Max/MSP+jitter, on paye un artiste-programmeur 
pour améliorer un outil tel que Pure Data ou 
Arduino que toute la communauté artistique pourra 
ensuite utiliser gratuitement. La communauté 
diffuse naturellement et très rapidement ces 
améliorations, tout en créditant et valorisant 
les développeurs ou la structure à l'origine de 
cette amélioration, notamment au sein des 
communautés artistiques et éducatives ( écoles 
d'art, écoles de désign, universités).


à+
JN
(je ne suis abonné qu'au Digest de cette liste, 
et donc je ne recevrai d'éventuelles réponses 
qu'en bloc un peu plus tard)